[ Mercredi ] à Guérande



Allez viens, on s'casse !

Cette année j'ai décidé de m'enfuir de la maison avec les enfants le mercredi. Pour prendre l'air. Pour décrocher. Et les retrouver vraiment ! Parce que lorsque je reste à la maison les doigts me démangent et je me retrouve à préparer un ou deux colis pour et puis Colette, prendre quelques photographies de furoshiki, étendre une lessive, cuisiner un goûter, jardiner... Bref, je vaque à mes occupations en observant les enfants du coin de l'oeil. Évidemment on passe de jolis moments ensemble, mais je check trop souvent mon téléphone lorsque j'ai une pause et je ne peux pas m'empêcher de rentabiliser chaque petit moment libre pour avancer sur mes différents projets. Au détriment de mes enfants.

Alors mercredi dernier nous nous sommes échappés tous les trois, sans téléphone, sans horaires et avec un plan bien précis : acheter un second seau en inox pour nos secondes toilettes sèches actuellement en travaux, manger un goûter dans la vieille ville de Guérande ET visiter les marais salants. Charlie avait un objectif : elle voulait voir des paludiers travailler ! La dernière fois qu'elle est passé devant les marais salants avec Mamouk il n'y en avait pas et ça la tracassait. Non seulement nous avons eu la chance de voir des paludiers travailler, mais l'un d'entre eux a aussi pris le temps de nous expliquer son métier de A à Z. C'était génial !






Leur laisser le champs libre

On s'est baladé au milieu des marais salants. Eux, courrant devant. Je leur ai proposé de s'assoir face à la petite montagne de sel, et j'ai sorti mon appareil photo pour immortaliser mes deux amours. On était bien, là, au soleil. Charlie m'a demandé si elle pouvait me coiffer et je l'ai laissé me papouiller le crâne avec plaisir ! J'ai fermé les yeux pour savourer la brise, le silence et la légèreté de mon esprit ancré dans l'instant présent. Gaspard a voulu nous prendre en photo. Charlie aussi. J'aime bien voir leur bouille concentrée lorsqu'ils s'appliquent à bien viser. J'aurais bien filmé Gaspard qui se débrouille tant bien que mal avec ses toutes petites mains !






Et rentrer plus légers

Personne n'avait vraiment envi de rentrer mais on s'est dit qu'il devait commencer à être tard. Sans trop savoir. Quelques fleurs sur le chemin puis nous avons rejoint la voiture afin de prendre la route du retour ! C'était chouette comme un mercredi de vadrouille. Et je nous en souhaite pleins d'autres par la suite, qu'il pleuve ou qu'il vente !